Update lecture spécial BD
J’ai fait un petit tour à la bibliothèque et en trainant parmi les rayons de BD, je me suis dit : « tiens, je lirai bien 2-3 BD ». Alors ni une ni deux, j’en ai choisis trois !
La première a été prise car je la trouvais très jolie (je choisis toujours mes BD en fonction de design de la couverture et ne regarde jamais l’histoire). Il s’agit de Marie-Antoinette sweet lolita de Pascal Croci et Françoise-Sylvie Pauly aux éditions Emmanuel Proust dans leur collection atmosphères.
Cette BD est assez particulière, étrange. Elle met en relation Marie-Antoinette et deux jeunes femmes du XXe siècle. Enfin, elle ne met pas réellement en relation, disons plutôt que les protagonistes vont s’apercevoir sans vraiment s’en rendre compte (et cela représente uniquement quelques pages). L’histoire commence par le point de vue des femmes du XXe puis, elle continue avec celui de Marie-Antoinette (cela prend la majorité du livre) qui nous raconte sa fuite à Varennes ainsi que ses « mémoires » et notamment amoureuses.
L’histoire ne m’a pas beaucoup emballée, je n’ai pas vraiment trouvé d’intérêt dedans. Même « l’originalité » de mélanger deux époques n’apporte pas grand chose. Ce sont les dessins qui sont très jolis ! Les pages sont composées de dessins à l’aquarelle, au crayon et de photos de cheveux, fleurs, tissus… Ce sont ses pages composées que j’ai le plus appréciées. Elles nous plongent véritablement dans l’univers de la cour de Louis XVI et sont un vrai plaisir à regarder.
En résumé une BD moyenne mais qui a rempli mon critère de « beaux dessins ».
Ensuite, j’ai lu Le diable amoureux et autres films jamais tournés par Méliès de Vehlmann et Duchazead aux éditions Dargaud. J’ai choisi cette BD car elle était sur le cinéma. En réalité, elle ne parle pas de cinéma mais des histoires qu’aurait éventuellement pu tourner Méliès. Il y en a des vraiment sympathique comme celle du diable amoureux. On ne s’attend pas à la chute qui nous surprend. Mais elles sont très courtes et à peine on arrive à rentrer dedans qu’elles se terminent déjà.
Le dessin est aussi vraiment pas mal. J’aime les BD en noir et blanc, et celle là semble être faite au fusain. Il se dégage alors un univers très mystérieux et sombre.
Cette BD fut quand même une déception car je m’attendais à retrouver la vie de ce merveilleux cinéaste qu’est Méliès mais je n’ai eu qu’un univers imaginaire qu’aurait pu avoir ce réalisateur. J’ai trouvé dommage de faire côtoyer Méliès et des éléments fantastiques. En lisant le résumé je pensais réellement tomber sur une biographie.
J’ai terminé cette sélection de BD avec Kiki de Montparnasse de Catel et Bocquet aux éditions Casterman. J’ai dû retourner deux fois à la bibliothèque avant de me décider à l’emprunter. Pourquoi ? Parce qu’elle est vraiment énorme, c’est un gros pavé. Mais après tout une BD, même longue se lit vite, alors je me suis décidée. C’est que l’histoire et les dessins avaient l’air vraiment géniaux ! Eh bien ce fut vrai !
Tout d’abord l’histoire : on suit toute la vie de la grande Kiki (célèbre modèle de Man Ray, Modigliani…), de sa naissance à sa mort. J’avais entendu parler vaguement de cette femme, dans des documentaires sur ces artistes principalement mais ma connaissance restait vraiment très vague. Cette bande-dessinée m’a permis de me familiariser avec ce personnage mais aussi avec toute son époque : ce Paris avant-gardiste tant renommé à présent.
Parlons maintenant des dessins. Ils ne sont pas magnifiques mais c’est un style vraiment très beau. C’est encore du noir et blanc mais cette fois du noir et blanc beaucoup plus détaillé. C’est très agréable à regarder ! Leurs précisions nous permettent de suivre avec exactitude l’avancée dans le temps : la mode, les coiffures évoluent… C’est aussi très plaisant de retrouver des tableaux ou des photographies connus, comme Le violon d’Ingres (que l’on retrouve dès la couverture).
Cette dernière BD fut donc une grande découverte vraiment très agréable, et je dirais même un coup de cœur ! Comme on dit : « on garde le meilleur pour la fin ».